Objective To assess the individual and community health effects of task shifting for emergency care in low-resource settings and underserved populations worldwide. Methods We systematically searched 13 databases and additional grey literature for studies published between 1984 and 2019. Eligible studies involved emergency care training for laypeople in underserved or low-resource populations, and any quantitative assessment of effects on the health of individuals or communities. We conducted duplicate assessments of study eligibility, data abstraction and quality. We synthesized findings in narrative and tabular format. Findings Of 19 308 papers retrieved, 34 studies met the inclusion criteria from low- and middle-income countries (21 studies) and underserved populations in high-income countries (13 studies). Targeted emergency conditions included trauma, burns, cardiac arrest, opioid poisoning, malaria, paediatric communicable diseases and malnutrition. Trainees included the general public, non-health-care professionals, volunteers and close contacts of at-risk populations, all trained through in-class, peer and multimodal education and public awareness campaigns. Important clinical and policy outcomes included improvements in community capacity to manage emergencies (14 studies), patient outcomes (13 studies) and community health (seven studies). While substantial effects were observed for programmes to address paediatric malaria, trauma and opioid poisoning, most studies reported modest effect sizes and two reported null results. Most studies were of weak (24 studies) or moderate quality (nine studies). Conclusion First aid education and task shifting to laypeople for emergency care may reduce patient morbidity and mortality and build community capacity to manage health emergencies for a variety of emergency conditions in underserved and low-resource settings.
Objetivo Evaluar los efectos en la salud individual y comunitaria del cambio de tareas para la atención de emergencia en entornos con bajos recursos y poblaciones desatendidas a nivel mundial. Métodos Se realizaron búsquedas sistemáticas en 13 bases de datos y en la literatura gris adicional de estudios publicados entre 1984 y 2019. Los estudios elegibles involucraron la formación en atención de emergencia para personas no profesionales en poblaciones subatendidas o de bajos recursos, y cualquier evaluación cuantitativa de los efectos en la salud de los individuos o las comunidades. Se realizaron evaluaciones duplicadas de la elegibilidad de los estudios, la abstracción de datos y la calidad. Se sintetizaron los resultados en formato narrativo y tabular. Resultados De los 19.308 documentos recuperados, 34 estudios cumplían los criterios de inclusión de países con ingresos bajos y medios (21 estudios) y de poblaciones desatendidas de países con ingresos altos (13 estudios). Las condiciones de emergencia a las que se dirigían incluían traumatismos, quemaduras, paros cardíacos, intoxicación por opioides, malaria, enfermedades pediátricas transmisibles y desnutrición. Entre los alumnos se encontraban el público en general, los profesionales no sanitarios, los voluntarios y los contactos cercanos de las poblaciones de riesgo, todos ellos formados a través de campañas de educación y concienciación pública presenciales, entre compañeros y multimodales. Los resultados clínicos y políticos más importantes fueron la mejora de la capacidad de la comunidad para gestionar emergencias (14 estudios), los resultados de los pacientes (13 estudios) y la salud de la comunidad (7 estudios). Aunque se observaron efectos sustanciales en los programas para abordar la malaria pediátrica, los traumatismos y la intoxicación por opioides, la mayoría de los estudios informaron de tamaños de efecto modestos y dos informaron de resultados nulos. La mayoría de los estudios fueron de calidad débil (24 estudios) o moderada (9 estudios). Conclusión La formación de personas en primeros auxilios y la transferencia de tareas a los legos para la atención de emergencias pueden reducir la morbilidad y la mortalidad de los pacientes y fomentar la capacidad de la comunidad para gestionar las emergencias sanitarias en una variedad de condiciones de emergencia en entornos desatendidos y de bajos recursos.
Objectif Évaluer l'impact, sur la santé individuelle et collective, du transfert des interventions de premiers secours dans les endroits disposant de ressources limitées et au sein des populations défavorisées à travers le monde. Méthodes Nous avons analysé systématiquement 13 bases de données ainsi que toute littérature grise complémentaire pour y trouver des études publiées entre 1984 et 2019. Les études retenues devaient faire mention d'une formation aux premiers secours pour les non-professionnels au sein des populations défavorisées ou dotées de peu de ressources, mais aussi d'une évaluation quantitative de l'impact sur la santé individuelle et collective. Nous avons dupliqué les appréciations d'admissibilité de l'étude, de qualité et d'abstraction des données. Enfin, nous avons synthétisé les résultats sous forme de textes et de tableaux. Résultats Sur 19 308 articles récupérés, 34 études correspondaient aux critères d'inclusion propres aux pays à faibles et moyens revenus (21 études) et aux populations défavorisées dans les pays à hauts revenus (13 études). Plusieurs situations d'urgence étaient ciblées: traumatismes, brûlures, arrêts cardiaques, intoxications aux opiacés, malaria, maladies infantiles contagieuses et malnutrition. Les stagiaires étaient des individus issus du grand public, des non-professionnels de la santé, des bénévoles et des contacts proches de populations à risque, tous formés dans le cadre de cours multimodaux organisés par des pairs et de campagnes de sensibilisation de l'opinion publique. Diverses retombées politiques et cliniques d'envergure ont été constatées: amélioration de la capacité de gestion des urgences dans les communautés (14 études), conséquences positives pour les patients (13 études) et santé collective (7 études). Bien que des effets non négligeables aient été observés pour les programmes de lutte contre la malaria infantile, les traumatismes et l'intoxication aux opiacés, la plupart des études n'ont remarqué que des effets d'ampleur modeste et deux ont rapporté un bénéfice nul. En outre, la majorité d'entre elles se sont révélées de piètre qualité (24 études) ou de qualité moyenne (9 études). Conclusion La formation aux premiers secours et le transfert des interventions aux non-professionnels peut contribuer à diminuer la morbidité et la mortalité des patients, mais aussi à développer les capacités communautaires de gestion des urgences sanitaires pour une série de situations dans les milieux défavorisés ou manquant de ressources.