Background: Stress is a challenge to many post-secondary students and, if prolonged and unmanaged, can affect academic success. Understanding factors that contribute to students' stress is important. One possible contributor may be adverse childhood experiences (ACEs); that is, traumatic events that occur during the first 18 years of life. Inverse relationships between the number of ACEs and indicators of poor mental well-being have been proposed. Objective: To describe ACEs in oral health students (OHS) and the associations between the number and types of ACEs and levels of perceived stress, an indicator of mental well-being. Methods: Invitations to participate in an anonymous online cross-sectional survey were sent to all OHS, 19 years and older, attending Dalhousie University in Halifax, Nova Scotia, Canada. Self-reports of ACEs and perceived stress were collected. Zeroorder correlations and regression modelling were used to examine associations. Results: Twenty-six percent (26%, n = 66) of OHS completed the survey. Respondents reported an average of 2.20 ACEs; 34.9% reported >3 ACEs. Emotional abuse (41%) was the most reported ACE. Associations were observed between numbers of ACEs and stress. Levels of stress increased with the number of ACEs (r = 0.23, p < 0.05). Regression modelling determined levels of stress were not affected by ACE type (F(3,62) = 2.24, p = 0.092). Discussion: This was the first study to examine associations between ACEs and perceived stress in OHS. These students reported greater numbers of ACEs than age-matched general populations. Levels of stress were associated with numbers of ACEs. Conclusion: Faculty in dental and dental hygiene programs should recognize the prevalence of ACEs among OHS and the potential impact on their mental well-being.
Contexte : Le stress est un défi pour de nombreux étudiants du postsecondaire : s'il est ressenti sur une longue période et s'il n'est pas géré, il peut nuire à la réussite scolaire. Il est important de comprendre les facteurs qui contribuent au stress des étudiants. Les expériences négatives durant l'enfance (ENE), c.-à-d. les événements traumatiques vécus au cours des 18 premières années de vie, peuvent constituer l'un de ces facteurs. On a suggéré une corrélation inverse entre le nombre d'ENE et les indicateurs d'un mauvais bien-être mental. Objectif : Décrire les ENE chez les étudiants en santé buccodentaire (ESB) et les corrélations entre les types et le nombre d'ENE d'une part et les niveaux de stress perçus, un indicateur du bien-être mental, d'autre part. Méthodes : On a fait parvenir des invitations à participer à un sondage transversal anonyme en ligne à tous les ESB âgés de 19 ans et plus qui fréquentent l'Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle-Écosse (Canada). On a recueilli des données autodéclarées sur les ENE et le stress perçu. Des corrélations d'ordre zéro et la modélisation par régression ont été utilisées pour examiner les relations entre les données. Résultats : Vingt-six pour cent (26 %, n = 66) des ESB ont répondu au sondage. En moyenne, les répondants ont fait mention de 2,20 ENE, et 34,9 % ont déclaré >3 ENE. La violence psychologique (41 %) était le type d'ENE le plus largement déclaré. On a constaté des corrélations entre le nombre d'ENE et le niveau de stress. Les niveaux de stress augmentaient avec le nombre d'ENE (r = 0,23, p < 0,05). La modélisation par régression a permis d'établir que les types d'ENE n'avaient pas d'incidence sur les niveaux de stress (F[3,62] = 2,24, p = 0,092). Discussion : Il s'agissait de la première étude à examiner les relations entre les ENE et le stress perçu par les ESB. Ces étudiants ont déclaré un plus grand nombre d'ENE que la même classe d'âge dans la population générale. On a constaté une corrélation entre les niveaux de stress et le nombre d'ENE. Conclusion : Les membres du corps professoral des programmes dentaires et d'hygiène dentaire doivent reconnaître la prévalence des ENE parmi les ESB ainsi que les effets éventuels sur leur bien-être mental.