Purpose: To explore the impact of implementation of a symptom screening and supportive/palliative care referral pathway in patients newly referred to a Canadian gastrointestinal medical oncology clinic. Methods: Eighty-eight subjects were recruited in each study arm. Intervention subjects were assessed by a member of the supportive/palliative care team if they had a severity score of >3/10 on the Edmonton Symptom Assessment System. Controls received normal care, including discretionary referral. Symptom severity was assessed over the subsequent five months. Data on survival, care setting of death (home, hospice or hospital) and long-term resource use were also collected. Results: Screening led to 141 specialist supportive/palliative care visits in the intervention arm versus only nine in the control arm. There were, however, no subsequent significant differences in symptom severity or the long-term outcomes measured. Many patients identified by the >3/10 severity threshold did not need/want specialist supportive/palliative care referral, and those with severe distress were either identified by the oncology team already or were too unwell or overwhelmed to participate in the study. The specialist service was not overwhelmed. Important considerations on timing and mode of administration of screening tools were revealed. Conclusion: Routine symptom screening can be burdensome for oncology patients and needs to be as simple as possible. Triaging positive screens is an important role for oncology nurses. Investment in training oncology teams to manage uncomplicated distress in the oncology clinic allows for optimal use of scarce supportive/palliative care specialist resources for patients with complex needs.
Objet : Mesurer l'effet de la mise en œuvre du dépistage des symptômes et de voies d'aiguillage vers les soins de soutien et les soins palliatifs pour les patients récemment dirigés vers une clinique canadienne d'oncologie gastro-intestinale. Méthodologie : On a recruté 88 sujets pour chaque groupe de traitement. Les sujets du groupe expérimental, lorsque l'intensité de leurs symptômes dépassait 3 sur 10 sur l'échelle d'évaluation des symptômes d'Edmonton (Edmonton Symptom Assessment System ou ESAS), ont été évalués par un membre de l'équipe des soins palliatifs et de soutien. Les sujets du groupe témoin ont reçu les soins usuels, et ont été dirigés vers d'autres services selon l'évaluation du professionnel de la santé. L'intensité des symptômes a été évaluée pendant les 5 mois qui ont suivi. On a aussi colligé les données sur la survie, le lieu du décès (domicile, maison de soins palliatifs, hôpital) et le séjour en établissement de soins de longue durée. Résultats : Le dépistage a mené à 141 visites de spécialistes des soins palliatifs et de soutien dans le groupe expérimental contre seulement 9 dans le groupe témoin. On n'a cependant noté aucune autre différence significative dans l'intensité des symptômes ou l'évolution à long terme. Plusieurs patients dont l'intensité des symptômes dépassait 3 sur 10 ne voulaient pas consulter de spécialiste des soins palliatifs et de soutien ou n'en avaient pas besoin; en ce qui concerne les personnes ressentant de la détresse aiguë, soit elles avaient déjà été dépistées par l'équipe d'oncologie, soit elles étaient trop malades ou accablées pour participer à l'étude. Les spécialistes n'ont pas été débordés. L'étude a révélé l'importance de bien choisir le moment et le mode d'administration des outils de dépistage. Conclusion : Le dépistage de routine des symptômes peut être lourd pour les patients; il doit donc rester le plus simple possible. Le triage des malades nécessitant un suivi (selon les résultats du dépistage) échoit aux infirmières en oncologie. Le fait de former les équipes d'oncologie à la prise en charge de cas simples de détresse permet d'utiliser de façon optimale les quelques rares spécialistes soins palliatifs et de soutien aux patients ayant des besoins complexes.