Kôzen Kiroshi : Three Aspects of the Moon in Tang Poetry. Wang Wei, Li He, Li Shangyin. The Moon, an entity towards whom every human being is able to raise his eyes, has been celebrated at all times all over the world. Tang poetry frequently presents a stereotyped image of the Moon that does not exclude other images more peculiar to each poet that reflect his individual personality and specificity. Turning to the Moon, poets tend to project their soul. One can use the image they give of the astral body as a mirror which reflects their interests and thoughts. The present article concentrates its investigation of the theme on the rather extreme cases of Wang Wei, Li He, and Li Shangyin. The research reveals evidence of their differences and allows to characterize their originality. The author wishes to stress how it would be desirable to continue on the whole corpus of Tang poetry the same investigation for the entirety of Tang poets.
La lune, entité vers laquelle chaque être humain peut lever les yeux, a été chantée depuis toujours par tous les poètes. Dans la poésie des Tang, à côté des motifs communs présentant un schéma type, existent beaucoup d'images de la lune qui manifestent le caractère et le génie propres à chaque poète. L'article se limite à l'examen du thème chez Wang Wei, Li He et Li Shangyin, qui constituent sans doute des cas extrêmes, pour cerner comment l'image qu'ils donnent de la lune peut être étudiée comme un miroir reflétant leur personnalité. En se tournant vers la lune, les poètes tendent à y projeter leur âme : enquêter sur la manière dont ils le font, c'est rechercher les caractères individuels qui les opposent et mieux comprendre leur originalité. L'auteur souhaite montrer combien la conduite méthodique du même sujet de recherche chez tous les poètes Tang serait nécessaire et éclairante.