RESUME Cette note synthetise les donnees recemment acquises par l’IRSN ainsi que les donnees disponibles dans la litterature, concernant l’utilisation des isotopes de l’uranium pour evaluer les consequences dans l’environnement des rejets des installations du cycle du combustible nucleaire. Ainsi, les vegetaux peuvent temoigner d’anomalies du rapport de masse 235 U/ 238 U par rapport a la signature de l’uranium naturel (rapport de masse 235 U/ 238 U = 0,72 %). De plus, les developpements analytiques recents (ICP-MS) permettent de detecter 236 U, traceur de rejets d’uranium de retraitement (URT) dans l’environnement de certains sites nucleaires. Enfin, la mesure du rapport d’activite 234 U/ 238 U en milieu aquatique, lorsqu’il revele l’equilibre seculaire entre ces deux isotopes, est un traceur des rejets d’uranium provenant du traitement ou de la purification du minerai.