Available sources of hourly wage data in Canada sometimes send conflicting signals about wage growth. This note thus has two objectives: first, we develop a wage measure—the wage-common—to better capture the (underlying) wage pressures reflecting the common trend across the available data sources. Second, we re-examine the relationship between wage growth and macro drivers (labour market slack and labour productivity). We conclude that the wage-common is a superior estimate relative to individual sources because of its timeliness, its lower volatility and its good relationships with fundamentals. Our analysis indicates that labour market slack is the main factor still weighing on the wage-common growth in 2017Q3. Lastly, we investigate globalization (measured by wage growth in other advanced economies) as another potential factor behind the absence of wage pressures in Canada and find no evidence beyond what is already explained by the macro drivers.
Les sources de données disponibles sur les salaires horaires au Canada envoient parfois des signaux contradictoires quant à la croissance de ceux-ci. La présente note comporte donc deux objectifs : d’abord, nous concevons une mesure commune des salaires (salaires-comm), qui rend mieux compte des pressions sous-jacentes exercées sur les salaires et qui reflète la tendance pour l’ensemble des sources de données. Ensuite, nous réexaminons la relation entre la croissance des salaires et les déterminants macroéconomiques (marge de ressources inutilisées sur le marché du travail et productivité du travail). Nous arrivons à la conclusion que la mesure salaires-comm est une estimation plus efficace que chaque source prise individuellement, étant donné qu’elle est actuelle, moins volatile et bien corrélée avec les facteurs fondamentaux. Selon notre analyse, la marge de ressources inutilisées sur le marché du travail constitue le principal facteur qui continuait de peser sur la croissance de la mesure salaires-comm au troisième trimestre de 2017. Enfin, nous nous penchons sur l’incidence possible de la mondialisation (mesurée par la croissance des salaires dans d’autres économies avancées) dans l’absence de pressions salariales au Canada. Toutefois, ce facteur ne procure aucune information probante au-delà des explications déjà fournies par les déterminants macroéconomiques.