La critique n’a guère été tendre jusqu’ici avec Giovan Battista Fagiuoli. Pour les uns, il est un bouffon de Cour, « Il faceto Fagiuoli », personnage un peu légendaire alliant la littérature à la bouffonnerie ; pour d’autres, Giuseppe Baretti en l’occurence, il est le prince des raseurs, et possédait au plus degré l’art d’ennuyer son prochain. C’est peut-être cette appréciation peu aimable qui explique le manque de rééditions de ses œuvres après les deux premières de 1734-1737 à Florence et d...