Objectifs Identifier les facteurs dans la prise en charge des cas, du système de santé et des médicaments antimalariques contribuant aux décès par malaria. Méthode Nous avons étudié les décès liés à la malaria dans trois provinces endémiques pour la malaria en Afrique du Sud de janvier 2002 à juillet 2004. Les registres des services de santé et un entretien semi structuré avec les contacts des patients ont été passés en revue par une équipe d'experts qui a cherchéà atteindre un consensus sur les facteurs contribuant au décès. Cela comprenait: les échecs possibles du système de santé, les réactions adverses des médicaments antimalariques, l'utilisation inadéquate des médicaments et l'absence de réponse au traitement. Résultats 177 sur 197 cas répondaient aux critères d'inclusion pour l’étude. Ceux qui ont fait recours à la médecine traditionnelle avaient un retard significativement plus long à recourir à la médecine conventionnelle (médiane 4 jours; Différence interquartile 3–7 jours) par rapport à ceux qui n'ont pas fait recours à la médecine traditionnelle (médiane 3 jours; Différence interquartile 1–5 jours; P = 0.033). Les patients avec VIH/SIDA confirmé ou suspectéétaient significativement plus probable de faire recours aux approches traditionnelles (9/36, 25%) que les ceux avec d'autres conditions de morbidité (0/32, 0%; P = 0.002). La malaria n'a vait pas été suspectée ou testée dans un service de santé primaire pour 22 (23%) sur 95 cas avec des données adéquates. L’évaluation initiale d'hôpital a été considérée insatisfaisante pour 125 sur 170 cas admis à l'hôpital (74%) et la prise en charge et surveillance des hospitalisés étaient adéquates chez seulement 46 sur 170 cas (27%). 32 réactions adverses suspectées au traitement ont été observés. Conclusion Une enquête confidentielle sur les décès liés à la malaria est un outil utile pour identifier les facteurs évitables, les échecs du système de santé et les événements adverses affectant la prise en charge des cas de malaria. [ABSTRACT FROM AUTHOR]