Le parasite Plasmodium doit se développer dans un vecteur, le moustique, pour transmettre la malaria. Le stress oxydant dans l'intestin moyen de l'insecte, déclenché par des changements environnementaux (p.ex., le pH et la température), influence la signalisation cellulaire des parasites impliquée dans la différenciation des gamétocytes en ookinètes mobiles aux fins de survie. Il active la réponse homéostatique au stress caractérisée par la phosphorylation d'eIF2α, l'atténuation de la synthèse protéique et la transcription de gènes qui participent à la réponse aux protéines dépliées et aux processus antioxydants, formant une partie d'une réponse intégrée au stress (RIS). Les auteurs ont posé l'hypothèse que la RIS opère durant la différenciation des gamétocytes en ookinètes afin d'assurer la survie de Plasmodium. En utilisant des conditions in vitro qui ressemblent aux conditions de l'intestin moyen du moustique, les auteurs ont cultivé les gamétocytes de Plasmodium berghei en ookinètes, et ont évalué la balance rédox en détectant l'activité d'ERO et de la SOD. De plus, ils ont évalué la phosphorylation d'eIF2α, l'atténuation de la synthèse protéique globale et l'expression génique de marqueurs du stress cellulaire (p.ex., les chaperons du RE et les molécules antioxydantes, mesurés par RT-qPCR), constatant que ces processus avaient tous lieu, probablement afin d'améliorer la survie durant la différenciation des ookinètes de Plasmodium berghei. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]