Résumé: En janvier 2019, plus de la moitié des médecins de moins de 40 ans travaillant au Canada étaient des femmes. Malgré une représentation égale dans la profession médicale, les femmes sont toujours victimes de harcèlement, de discrimination et d'inégalités salariales par rapport à leurs collègues masculins. La discrimination sexuelle est présente à tous les niveaux de la formation médicale et a un impact négatif sur les femmes qui veulent devenir médecins urgentistes. Le droit à l'égalité des sexes fait partie de la Charte canadienne des droits et libertés. L'Organisation mondiale de la santé affirme que "les inégalités entre les sexes sont générées par la société et peuvent donc être modifiées". L'ACMU reconnaît que l'égalité des sexes est importante pour ses membres et qu'elle recoupe les inégalités vécues par d'autres groupes minoritaires. Cette déclaration de position du comité pour les femmes en médecine d'urgence (MU) est destinée à soutenir les femmes et ceux qui s'identifient comme femmes ayant choisi l'EM comme carrière. En outre, elle est destinée à informer et à soutenir les décideurs politiques dans leur réflexion sur les défis uniques auxquels les femmes sont confrontées dans leur quête d'excellence en matière de médecine d'urgence.