Résumé: Nous avons évalué les changements dans la composition floristique, la diversité et les activités anthropogéniques dans une forêt d'Afrique de l'Est, la réserve forestière centrale d'Echuya (ECFR). Des comparaisons entre 2015 et 2021 ont été effectuées à l'aide de 272 parcelles d'échantillonnage permanentes. Vingt‐deux espèces d'arbres ont été recensées avec Macaranga capensis étant le plus dominant. La densité des espèces d'arbres a augmenté de manière considérable, passant de 152 tiges/ha en 2015 à 306 tiges/ha en 2021. De même, la surface terrière des arbres a augmenté de manière considérable, passant de 19 m²/ha en 2015 à 38 m²/ha en 2021. La densité des tiges de bambou a diminué de manière substantielle, passant de 11 931 tiges/ha en 2015 à 1 807 tiges/ha en 2021. Les densités d'arbustes, de lianes, de vignes et d'herbes n'ont pas montré de différences importantes entre 2015 et 2021. En outre, le nombre d'activités humaines a considérablement augmenté, passant de 22 activités par hectare en 2015 à 83 par hectare en 2021. L'ordination de l'échelle multidimensionnelle non métrique (NMDS) montre que les activités humaines ayant l'impact le plus marqué sur la composition des espèces d'arbres et les surfaces terrières sont la collecte de bois de chauffage, les pistes humaines, le pâturage du bétail et l'abattage de poteaux. En conclusion, l'ECFR est pauvre sur le plan floristique ; les espèces d'arbres de la forêt secondaire remplacent la forêt de bambous et les activités humaines pourraient avoir un effet négatif sur la flore de l'ECFR. Nous recommandons des interventions visant à accroître les revenus des populations afin de réduire leur dépendance aux ressources forestières. [ABSTRACT FROM AUTHOR]