La néphropathie diabétique (DN) est la complication la plus fréquente chez les patients atteints de diabète, et elle est devenue un problème sanitaire à l'échelle mondiale. Dans cette étude, nous avons évalué l'effet du Losartan dans la DN chez des souris. Nous avons réparti les animaux dans trois groupes : souris non-diabétiques (groupe db/m), souris diabétiques non traitées (groupe db/db) et souris diabétiques auxquelles était administré du Losartan (db/db-losartan). Ensuite, nous avons détecté l'expression de WT-1 et de synaptopodine à l'aide de l'immunohistochimie et de l'immunofluorescence, respectivement. Nous avons évalué les taux en protéines de WT-1, de synaptopodine, de claudine1 et de Pax-2 à l'aide des techniques d'immunobuvardage de Western et de PCR en temps réel. Nous avons quantifié les taux d'ARNm miR-193a à l'aide du PCR en temps réel. Les résultats ont montré que l'albuminurie s'accentuait chez les souris diabétiques par rapport aux animaux témoins, mais avec une augmentation notable en administrant du Losartan. De plus, le Losartan permettait une régulation à la hausse marquée du nombre de cellules immunopositives pour le WT-1, de l'expression du WT-1 et de la synaptopodine dans le tissu rénal. Inversement, l'expression de la claudine1 et de Pax-2 s'abaissaient dans le tissu rénal du groupe db/db-losartan. Par ailleurs, l'expression de miR-193a diminuait nettement dans le groupe db/db-losartan comparativement au groupe db/db. Par conséquent, le Losartan a des effets neuroprotecteurs contre les dommages tissulaires, possiblement par l'inhibition de l'expression du miR-193a, favorisant par le fait même le rétablissement des lésions dans les podocytes des souris atteintes de DN. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]