Summary. - Dating Gallia Narbonensis' Small Bronze Coins relies mainly on the conviction that Augustus' reform of Rome's mint's coinage has put an end to any further bronze mintage in Gallia Narbonensis. Evidence (including lastly published coinage attributed to Matavo) gives little liability to both such a conviction and the value of 1 semis sometimes assigned to all 2 gr. bronze coins minted after 43 B.C. That 2 gr. bronze coins were, semisses, is undoubtedly true, as far as Nemausus and Cabellio are concerned only, and at different times in each city. One can nevertheless wonder wether it really gave way to any value system valid within the limits of the whole province and in ajacent countries. Such a Reform is not prior to 23 B.C. in Cabellio and one must imagine that it could be a local response to temporary needs of coins. Elsewhere, 1 gr. quadrantes are always missing, and there is no evidence that 2 gr. coins, minted during the whole period here examined, had lost their traditional values of 1 quadrans.
Résumé. - La chronologie des petits bronzes de Narbonnaise est largement fondée sur la conviction que la réforme augustéenne du monnayage de l'atelier de Rome a mis un terme à la production de ces petits bronzes. L'examen de la documentation (en particulier les frappes attribuées à Matavo) remet en cause cette chronologie. Il permet aussi de s'interroger sur la valeur ď 1 semis parfois attribuée aux bronzes de 2 g. Cette réforme ne paraît avoir affecté que les émissions de Nîmes et de Cavaillon. On l'admet sans discussion pour l'une et pour l'autre. Loin de constituer le système en vigueur dans toute la Narbonnaise, il paraît néanmoins s'être constitué, par étapes asynchrones, et souvent tardivement dans l'aire de ces deux cités, au prix d'une retarification, au double de sa valeur, du bonze de 2 g qui, à Cavaillon, n'est pas antérieure à 23. Cette réforme, sans doute localisée, a pu être inspirée par un manque temporaire de numéraire. Ailleurs, en l'absence de toute frappe de quadrantes d'1 g, la prudence devrait inciter à penser que les bronzes de 2 g ont conservé leur valeur traditionnelle : celle d'un quadrans.