Palaeoethnographic studies of Late Glacial hunter-gatherers in the Paris Basin have for many years focused on dwelling practices at the level of both occupation units and camps. A parallel research orientation has attempted to identify the authors of lithic and bone/ antler production. This approach has been particularly fruitful in the context of Magdalenian sites, but was not applied to an Azilian site until 1994, in the context of excavations at Le Closeau. In the earliest level of this site, classic studies allowed the identification of highly structured dwelling units, while the relations between them were determined through lithic refitting. Recent analyses associating data concerning seasonality, the utilisation of space and quantities of abandoned artefacts open new perspectives for understanding the economic and social organisation of Azilian territory.
L’enquête palethnographique sur les chasseurs-cueilleurs du Tardiglaciaire du Bassin parisien s’est, de longue date, intéressée aux pratiques de l’habitat, tant au niveau de l’unité d’occupation qu’à l’échelle des campements. Une voie de recherche parallèle a tenté d’identifier les auteurs des productions lithiques et osseuses notamment. Appliquée aux gisements magdaléniens, cette démarche a été particulièrement féconde alors qu’il a fallu attendre 1994 et la fouille du Closeau pour qu’elle puisse concerner un site azilien. Sur le niveau ancien du Closeau, des études classiques ont permis de décrire des unités d’habitation fortement structurées, mais également, grâce aux remontages lithiques, les relations qu’elles ont entretenues. Des travaux récents associant les données de la saisonnalité, les modes d’utilisation de l’espace et les quantités d’artefacts abandonnés ouvrent de nouvelles perspectives quant à la compréhension de la gestion économique et de l’organisation sociale d’un territoire azilien.