This paper presents the results of the 2004-2006 salvage operations conducted at Tell er-Ramadi, located along the west bank of the lower Syrian Euphrates River. Ramadi contains well-preserved deposits dating to the 4 th millennium BC (Late Chalcolithic or LC period), with the most well-preserved sequence dating to the later part of the LC2 to LC4. During the initial phase of occupation, the site was occupied by northern Mesopotamian groups, followed by the gradual appearance of southern Mesopotamian material culture. This interaction ultimately culminated in both northern and southern groups participating in collective labour feasts, taking place within the context of crop harvest, wool collection and spinning. Algaze (1993) originally classified Ramadi as an Uruk “station”, a type of small, isolated Uruk settlement that facilitated movement of goods towards the Uruk heartland. This work helps understand how such stations may have operated on an intraregional level.
Cet article présente les résultats des opérations de sauvetage de 2004-2006 menées à Tell er-Ramadi, situé le long de la rive ouest de l’Euphrate syrien. Ramadi contient des dépôts bien conservés datant du ive millénaire avant J.-C. (Chalcolithique récent ou période LC). La séquence la mieux conservée est toutefois comprise entre la fin du LC2 et le LC4. Pendant la phase initiale d’occupation, le site était habité par des groupes du nord de la Mésopotamie. Il voit ensuite apparaître progressivement la culture matérielle du sud de la Mésopotamie. Cette interaction a finalement abouti à la participation de groupes du nord et du sud de la région à des festins collectifs, liés aux récoltes, à la collecte de la laine et aux travaux de filature. Algaze (1993) classait à l’origine Ramadi comme une « station » d’Uruk, un petit établissement isolé qui facilitait la circulation des marchandises vers la région d’Uruk. Ce travail permet de comprendre comment ces établissements ont pu fonctionner au niveau intrarégional.