Roland Petit adaptierte bereits 1974 Marcel Prousts Roman À la recherche du temps perdu in seinem klassischen Ballett Les intermittences du coeur. In für seine Choreographien charakteristischer Weise konzentriert er die moderne Nicht-Handlung der Recherche auf die Abfolge der Liebespaare und ihrer erotischen Geschichten in losen, zum Teil narrativ verbundenen Tableaus. Dabei gelingt es Petit in der Liebesthematik Prousts literarischen Impressionismus und den Perspektivismus der Recherche zu kondensieren. Der in den Bewegungen des Tanzes fortgeführte Diskurs des Blicks und der Undurchsichtigkeit der/des Geliebten wird in vielfältiger Variation vorgeführt. Illusionistische Effekte der Beleuchtung, Kostüme und des Bühnendekors komplettieren das Gesamtkonzept seines impressionistischen Balletts. In Verweis auf Portrait und Photographie rahmt Petit im Spiegel des Publikumsblicks eine selbstreflexive Ebene des Balletts als einer kinästhetischen Kunstform der Bewegung in Zeit und Raum.
Résumé Dès 1974, Roland Petit adapte le roman À la recherche du temps perdu de Marcel Proust dans son ballet classique Les intermittences du coeur. D’une manière caractéristique de ses chorégraphies, il concentre la non-action moderne de la Recherche sur la séquence des amants et leurs histoires érotiques dans des tableaux isolés, parfois narrativement liés. Petit réussit à condenser l’impressionnisme littéraire de Proust et le perspectivisme de la Recherche au sujet de l’amour. Le discours du regard et de l’opacité de l’amant, qui se prolonge dans les mouvements de la danse, se décline en de multiples variantes. Des effets illusionnistes d’éclairage, de costumes et de décors complètent le concept global de son ballet impressionniste. Se référant au portrait et à la photographie, Petit présente, dans le miroir du regard du public, un niveau de ballet autoréflexif comme une forme d’art kinesthésique de mouvement dans le temps et l’espace.