Resume Bien que possedant des qualites intrinseques sans cesse croissantes, notamment leur sensibilite, les tests de depistage serologique des marqueurs viraux recherches sur chaque don de sang ne permettent pas dans tous les cas de detecter une infection debutante. Grâce a la detection supplementaire des acides nucleiques des virus d'interet transfusionnel, 15 a 17 unites potentiellement infectieuses mais seronegatives pourraient etre ecartees du don chaque annee en France et au maximum 10 infections severes evitees dont 7 liees au seul VHC. Ainsi, le benefice le plus important apporte par le depistage genomique s'applique actuellement au VHC. Ulterieurement, il est possible que cette technologie nouvelle soit elargie aux agents emergents constituant un risque potentiel pour le receveur d'une transfusion. Cependant, meme si des kits commercialises existent, le depistage genomique comporte des limites methodologiques et organisationnelles que souligne l'etude de faisabilite du depistage de l'ARN du VHC sur des pools de dons de sang realisee sous l'egide de l'Agence francaise du sang au sein de deux etablissements de transfusion sanguine.