En 1989 Michel Dobry publie une première critique dévastatrice de « la thèse immunitaire », suivie par l’ouvrage qu’il dirige en 2003 sur Le Mythe de l’allergie française au fascisme. L’article de la Revue française de sociologie, brillant et érudit, écrit en réponse à un article de Serge Berstein, devait ridiculiser sans appel la démarche de l’historien de la rue St. Guillaume aux yeux de tous, sauf de lui-même et de ses amis. L’article fondateur de Dobry s’attaque à l’idée lancée par René R...