Economic models of tax reporting were tested experimentally. Subjects were given endowments and made tax reporting decisions subject to monetary penalties for underpayment of taxes and uncertainty about the amount of taxable income and the tax agency's cutoff point for audit selection. Two types of tax audit regimes were considered. In the first (nonstrategic audit regime), subjects faced a fixed probability of audit selection. A second (strategic) audit regime also was examined in which the probability of audit selection varied in response to tax reports as in the Reinganum and Wilde (1988), Beck and Jung (1989b), and Jung (1991a) models. Five hypotheses based on the comparative statics predictions of the models were tested and four were supported by the experimental data. Among the noteworthy findings are that tax rate changes have significant effects on reporting decisions under both audit regimes, rather than just under the strategic audit regime as hypothesized. A reduction (increase) in taxable income uncertainty induces subjects to report a low level of income significantly more (less) often under strategic auditing, but does not have a significant effect on income reports when audit policies are nonstrategic. The effects of changes in the level of uncertainty about the audit cutoff point are also investigated and found to depend upon the benefit of conducting an audit. Finally, we find that subjects generally report a low income more frequently than predicted by either the strategic or nonstrategic models. Resume. Les auteurs ont mis a l'epreuve les modeles economiques de presentation de l'information fiscale au moyen de l'experimentation. Les sujets se sont vu attribuer une dotation et ont pris des decisions relatives a la presentation de l'information fiscale, decisions assujetties a des penalites monetaires s'appliquant aux impots payes en moins et a l'incertitude relativement au montant du revenu imposable ainsi qu'au seuil de demarcation utilise par les autorites fiscales pour selectionner les entreprises devant faire l'objet d'une verification. Deux types de regimes de verification fiscale ont ete analyses. Dans le premier cas (regime de verification non strategique), les sujets avaient affaire a une probabilite fixe d'etre selectionnes en vue d'une verification. Dans le second (regime de verification strategique), la probabilite de selection variait selon les rapports presentes au fisc, comme dans les modeles de Reinganum et Wilde (1988), Beck et Jung (1989b) et Jung (1991a). Cinq hypotheses fondees sur les predictions statiques comparatives des modeles ont ete testees, et quatre d'entre elles ont ete confirmees par les resultats de l'experience. Parmi les conclusions dignes de mention figure le fait que les modifications du taux d'imposition ont une incidence significative sur les decisions relatives a la presentation de l'information dans les deux regimes de verification, et non pas seulement dans le regime de verification strategique, comme les auteurs l'avaient suppose. Une reduction (augmentation) de l'incertitude relative au revenu imposable incite les sujets a faire etat d'un faible niveau de benefices beaucoup plus (moins) souvent dans le cas de verifications strategiques, mais n'a pas d'incidence marquee sur l'information presentee relativement aux benefices lorsque le regime de verification est non strategique. Les consequences des changements dans le niveau d'incertitude relatif au seuil de demarcation de la verification fiscale ont aussi ete analysees, ce qui a permis d'etablir qu'elles dependent des avantages que comporte la verification. Enfin, les auteurs ont constate que les sujets faisaient etat, en general, de faibles benefices plus souvent que prevu par leurs modeles, qu'ils soient strategiques ou non strategiques.