Deux siècles environ après le Décaméron paraît le volumineux recueil de nouvelles de Matteo Bandello écrivain que l’on a parfois considéré, précisément, et un peu vite, comme un nouveau Boccace. Ce descendant d’une famille d’aristocrates lombards, entré à quinze ou seize ans (en 1499 ou 1500) dans l’ordre des Dominicains, en contacts étroits avec les milieux courtisans de l’Italie padane et génoise, fut, pendant les dernières années de sa vie, évêque d’Agen, ville où il mourut en 1561. Au ser...