La recherche de réarrangements des gènes ALKet ROS1 est devenue, ces dernières années, indispensable pour la prise en charge théranostique des carcinomes bronchiques non à petites cellules, et particulièrement des adénocarcinomes bronchiques à un stade localement avancé ou métastatique. Cette recherche est de plus en plus réalisée dans un premier temps par immunohistochimie et confirmée par technique d’hybridation in situ par fluorescence dans les cas de résultat positif ou douteux. Le diagnostic de cancer bronchique se fait dans la majorité des cas à un stade avancé voire métastatique. Un prélèvement cytologique peut alors se révéler moins invasif, voire le seul matériel disponible pour la prise en charge diagnostique. La mise au point de la recherche des réarrangements des gènes ALKet ROS1 par immunocytochimie à partir de liquides de ponction paraît alors indispensable. Nous avons réalisé dans notre laboratoire une étude à partir de liquides de ponction provenant de 27 patients atteints d’adénocarcinome bronchique par immunocytochimie. Cette méthode a été comparée avec différentes techniques selon les patients : immunohistochimie par technique automatisée réalisée sur le même prélèvement dans un 2elaboratoire, technique d’hybridation in situ par fluorescence, et/ou immunohistochimie à partir de biopsies. Nous retrouvons une quasi parfaite concordance entre les différentes techniques utilisées nous permettant de valider, selon la norme COFRAC ISO 15189, l’analyse immunocytochimique ALK et ROS1 sur prélèvements cytologiques.