L'arrivée en 2014 des agents antiviraux directs (AAD), efficaces à plus de 97 % pour le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC), a permis à la France de s'engager dans la voie de l’élimination du VHC pour 2025. Bien tolérés, contrairement aux anciens traitements à base d'interféron, les AAD ont été utilisés chez de nombreux patients atteints de troubles psychiatriques : la précédente étude présentée lors du colloque 2021 a montré à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) que ces patients représentaient 27 % des patients traités en France entre 2015 et 2019 et étaient la sous-population majoritaire avec un facteur de risque pour le VHC. Cette nouvelle étude approfondit la caractérisation de cette sous-population psychiatrique et évalue l'impact du traitement par AAD sur les hospitalisations de ces patients après guérison du VHC.