Les pièges écologiques existent lorsque des changements anthropiques créent un habitat qui semble adéquat mais qui réduit la fitness de l'individu qui le choisit. Nous évaluons si l'habitat riverain dans la zone de marnage du réservoir d'Arrow Lakes, Colombie-Britannique, forme un piège écologique pour les parulines jaunes ( (L., 1766)) en étudiant les préférences d'habitat et les conséquences pour la fitness des décisions de choix d'habitat. Nous déduisons les préférences en examinant comment les variables de l'habitat influencent l'ordre des établissements et en comparant l'habitat des sites de nidification à celui de sites choisis au hasard. Les mâles préfèrent s'établir dans des territoires qui ont une couverture riveraine plus importante de buissons et d'arbres, une diversité plus élevée de buissons et une densité moins grande du haut couvert forestier. Les femelles construisent leur nid dans les buissons plus élevés, entourés par une densité plus importante de tiges de buissons. Il y a une association positive entre les préférences d'habitat et la fitness; les sites de nidification dans les buissons plus élevés entourés d'une densité plus grande de tiges de buissons sont plus susceptibles d'éliminer la prédation et de permettre l'envol des petits; les sites avec une couverture riveraine plus dense, une diversité plus grande des buissons et un haut couvert forestier moins dense ont une productivité annuelle plus forte. Nous ne trouvons donc aucune indication que l'habitat riverain affecté par le fonctionnement du réservoir agit comme piège écologue. Les décisions actuelles de choix d'habitat peuvent être associées à la fitness parce que les parulines jaunes sont adaptées à se reproduire dans un milieu hétérogène sujet à des inondations périodiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]