Résumé: Les interactions phytopathogènes sont encore classiquement décrites sur la base de concepts distinguant des aspects qualitatifs et quantitatifs liés à ces interactions. Après avoir rappelé ces différents aspects ainsi que la terminologie qui leur est associée, cet article présente un certain nombre de résultats expérimentaux récents illustrant le fait que des concepts distincts partagent en fait, aux niveaux cellulaire et moléculaire, des mécanismes sinon communs, souvent très proches. L''''émergence d''''une vision et d''''une compréhension plus globales des interactions entre les plantes et leurs parasites est discutée. Pour citer cet article : P. Reignault, M. Sancholle, C. R. Biologies 328 (2005).