Contexte: L'accès à la thérapie de remplacement rénal par l'augmentation de la population de patients atteints d'insuffisance rénale terminale à travers l'Afrique subsaharienne, y compris le Nigéria, est devenu un défi de santé publique majeur. Bien que le don de rein décédé constitue une source viable, son acceptation par les patients dépend de son acceptation par les travailleurs de la santé. Objectifs: Évaluer la sensibilisation et l'attitude envers le don de rein décédé chez les professionnels de la santé à Sokoto, au Nigeria. Méthodes: Une étude transversale a été menée auprès de 470 membres du personnel de l'hôpital universitaire d'UsmanuDanfodiyo, Sokoto, au Nigeria (participation à un séminaire d'une semaine) sélectionnés par échantillonnage universel. Les données ont été recueillies avec un ensemble de questionnaires pré-testés, autoadministrés et semi-structurés.Résultats: L'âge moyen des répondants était de 34,1 + 7,8 ans, et la plupart d'entre eux (77,7%) avaient moins de 40 ans. La majorité des répondants étaient des hommes (60,6%), mariés (76,5%) et musulmans (73,5%). Alors que presque tous les répondants (98,1%) étaient au courant du don de rein décédé, seulement environ la moitié (51,9%) étaient disposés à accepter un don de rein décédé. De plus, 43,4% étaient prêts à consentir à donner le rein d'un parent décédé et 26,1% étaient disposés à porter une carte de don d'organes. Les prédicteurs de la volonté d'accepter un don de rein décédé étaient le sexe masculin, étant un médecin ou un scientifique de laboratoire et étant musulman (Odds ratio> 2, p <0,05). Les principaux facteurs de dissuasion signalés étaient la crainte que cela ne fonctionne pas (42,0%) et la peur de la transmission de la maladie (37,0%). Conclusion: L'éducation périodique des travailleurs de la santé sur l'efficacité et la sécurité du don de rein décédé est cruciale pour promouvoir son acceptation parmi eux. [ABSTRACT FROM AUTHOR]