La production massive d’informations spatialisées suite au passage d’un événement naturel extrême entraîne de nouvelles perspectives dans leur analyse post-catastrophe. Ces données récoltées ou produites aux cours des retour d’expérience scientifiques permettent d’explorer dynamiquement les relations de cause à effet entre l’aléa et les conséquences territoriales dans leurs dimensions à la fois spatio-temporelles et multi-échelles. La cartographie est interrogée comme un outil d’analyse partagé, propice aux actions interdisciplinaires et comme support de l’information utile aux transferts des connaissances, pendant et après le retour d’expérience auprès des populations et des acteurs de la gestion des risques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]