Les équations de prédiction sont considérées comme une méthode précise pour estimer le taux métabolique au repos (« RMR ») dans plusieurs populations, mais leur précision pour les personnes d'âge universitaire ne faisant pas partie d'une équipe d'athlétisme reste à déterminer. Soixante-deux hommes (n = 31) et femmes (n = 31) d'âge universitaire (18–30 ans) se soumettent à la mesure du RMR (« RMRm ») au moyen de la calorimétrie indirecte et de la composition corporelle par l'intermédiaire de la pléthysmographie par déplacement d'air. Les équations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de Mifflin−St Jeor (Mifflin), d'Harris–Benedict (HB), de Cunningham et Nelson sont utilisées pour estimer le RMR. Aucune différence n'est observée entre l'équation de Cunningham et le RMRm quel que soit le sexe (p ≥ 0,05). Toutes les autres équations de prédiction estiment un RMR significativement plus faible chez les hommes (p < 0,05). Les équations de Mifflin et Nelson estiment chez les femmes un RMR significativement inférieur à RMRm (p < 0,05). Par rapport au RMRm, les équations de l'OMS, HB et Cunningham ne présentent aucune différence chez les femmes (p ≥ 0,05). Seule l'équation de Nelson estime un RMR qui se situe en dehors de la plage cliniquement acceptable (±10 % de RMRm) quel que soit le sexe. Les équations de Cunningham, de l'OMS et de HB peuvent estimer avec précision le RMR des hommes et des femmes d'âge universitaire. Les équations de prédiction RMR utilisées dans cette étude sont moins précises pour ceux qui présentent des RMR plus élevés. [Traduit par la Rédaction] Les nouveautés : Pour les adultes de 18 à 30 ans qui ne font pas partie d'une équipe d'athlétisme, l'équation de Cunningham peut estimer avec précision le RMR. L'équation de Nelson ne doit pas être utilisée pour estimer le RMR dans cette population. Il existe un biais systémique pour les équations de prédiction du RMR : ces équations sous-estiment les mesures plus élevées de RMR. [ABSTRACT FROM AUTHOR]