L'insulinorésistance est un trouble métabolique complexe impliqué dans le développement de nombreuses maladies chroniques. Bien qu'il soit généralement admis que la perte de masse corporelle devrait être la principale approche pour la gestion des troubles liés à l'insulinorésistance chez les personnes en surpoids et obèses, il n'y a pas de consensus parmi les chercheurs concernant l'apport optimal de protéines pendant la restriction alimentaire. Récemment, il a été suggéré que l'augmentation des concentrations plasmatiques d'acides aminés à chaîne ramifiée est associée au développement de l'insulinorésistance et du diabète de type 2. Le mécanisme exact par lequel une disponibilité excessive d'acides aminés peut contribuer à l'insulinorésistance n'a pas été entièrement examiné. Cependant, d'après l'hypothèse documentée, l'hyperactivation du complexe 1 de la cible de la rapamycine chez les mammifères (« mTOR ») en présence d'une surcharge en acides aminés contribue à réduire l'absorption du glucose stimulée par l'insuline en raison de la dégradation du substrat du récepteur de l'insuline (« IRS ») et de l'activité Akt-AS160. De plus, les effets à long terme des régimes riches en protéines sur la sensibilité à l'insuline dans des conditions de stabilité pondérale et de perte de poids requièrent plus de recherche. Cette analyse documentaire se concentre sur les effets des régimes riches en protéines sur la sensibilité à l'insuline et discute des mécanismes potentiels par lesquels les acides aminés alimentaires peuvent affecter la signalisation de l'insuline. [Traduit par la Rédaction] Nouveauté : Un excès d'acides aminés peut suractiver mTOR pour aboutir à une désensibilisation de l'IRS-1 et à une réduction de l'absorption de glucose médiée par l'insuline. [ABSTRACT FROM AUTHOR]