Investiguer comment l'accès, l'intensité et la qualité des soins de première ligne ont changé chez les patients vivant avec la schizophrénie avant et après le début de la pandémie de la COVID-19 en Ontario, Canada. La présente étude de cohorte a été menée à l'aide des données des dossiers médicaux électroniques des soins de première ligne du réseau de recherche basé sur la pratique de l'Université de Toronto (UTOPIAN), un réseau de > 500 médecins de famille de l'Ontario, Canada. Les données ont été recueillies durant les visites aux soins de première ligne des 2,643 patients vivant avec la schizophrénie. Les taux d'utilisation des services de santé de première ligne (en personne et les visites virtuelles avec les médecins de famille) et les principaux indicateurs de santé préventive révélés dans la surveillance antipsychotique [lectures de la pression artérielle, l'hémoglobine glyquée, le cholestérol et la numération sanguine complète (CBC)] ont été mesurés et comparés dans les 12 mois avant et après le début de la pandémie de la COVID-19. L'accès à des soins en personne a chuté avec l'arrivée de la pandémie de la COVID-19. Durant la première année de la pandémie, seulement 39.5% des patients souffrant de schizophrénie avaient au moins une visite en personne comparé à 81.0% l'année précédente. Il y a eu une augmentation correspondante des visites virtuelles de sorte que 78.0% des patients avaient virtuellement un rendez-vous dans les soins de première ligne durant la période pandémique. Les patients à qui étaient prescrits des antipsychotiques injectables étaient plus susceptibles de continuer d'avoir des rendez-vous en personne plus fréquents durant la pandémie que les patients à qui n'étaient prescrits que des antipsychotiques par voie orale ou pas du tout. La proportion des patients qui n'avaient pas de tests recommandés a augmenté de 41.0% à 72.4% pour les lectures de la pression artérielle, de 48.9% à 60.2% pour l'hémoglobine glyquée, de 57.0% à 67.8% pour le cholestérol LDL et de 45.0% à 56.0% pour la numération sanguine complète durant la pandémie. Il y a u des diminutions substantielles des soins préventifs après le début de la pandémie, bien que l'accès aux soins de première ligne ait été largement maintenu grâce aux soins virtuels. Il sera essentiel de tenir compte de ces déficiences pour promouvoir l'équité en santé et réduire le risque de mauvais résultats de santé. [ABSTRACT FROM AUTHOR]