Nous avons étudié la réaction des saumons atlantiques (Salmo salar) à des stresseurs associés à la capture et à la manipulation par l'analyse de l'activité locomotrice fine en utilisant des enregistreurs de données d'accéléromètre et des déplacements à plus grande échelle en suivant la migration par radiotélémétrie. La moitié de la population étudiée a été exposée à l'exercice expérimental et à l'air et relâchée avec un groupe témoin afin de simuler la manipulation associée à la pêche. Tous les poissons ayant survécu sauf deux (tous deux dans le groupe traité) sont retournés à la barrière de dénombrement pour reprendre la migration de frai de 2016 (taux de survie = 86 %–91 %). Il n'y avait pas de différence sur le plan de l'activité locomotrice après le lâcher, mesurée par un indice de l'action corporelle totale (saccade), entre les saumons témoins et les saumons traités (p = 0,81). La comparaison du temps moyen avant le retour à un modèle nul révèle que le retour des saumons traités à la barrière de dénombrement était significativement retardé (p < 0,01), alors que celui des poissons témoins de l'était pas (p = 0,24). Le milieu abiotique et les interactions avec les humains ont tous deux influencé l'activité locomotrice des poissons migrateurs et la synchronisation de la migration avec celle de conspécifiques non traités. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]