Dans cet article les auteurs donnent une interprétation anthropologique au corps humain blessé par la maladie, illustrée par un autoportrait défiguré par la blessure, genre choisi par un nombre d'artistes qui au XIXième et XXième siècle peignaient leur malaise physique ou mental (Van Gogh, Kahlo, Munch, Bacon, Klee). Une meilleure compréhension du language artistique, en particulier quand celui-ci émane d'une experience personelle, représente une valeur éducative pour le professionnel des soins de santé, puisqu'elle aide à saisir 'l'histoire par l'intérieur', comme le disait Roy Porter, c'est-à-dire l'histoire du point de vue personnel du patient. [ABSTRACT FROM AUTHOR]