This study sought to better understand the role of research knowledge in Ontario tobacco control networks by asking: 1) How is research managed; 2) How is research evaluated; and 3) How is research utilized? This is a secondary analysis of a qualitative study based on individual semi-structured interviews with 29 participants between January and May 2006. These participants were purposefully sampled from across four Ministries in the provincial government (n=7), non-government (n=15), and public health organizations (n=7). Interviews were transcribed verbatim and coded and analyzed using QSR N7 qualitative software. This study received ethics approval from The University of Western Ontario Health Research Ethics Board. There exists a dissonance between the preference for peer-reviewed, unbiased, non-partisan knowledge to support claims and the need for fast, “real-time” information on which to base tobacco-related policy decisions. Second, there is a great deal of tacit knowledge held by experts within the Ontario tobacco control community. The networks among government, non-government, and public health organizations are the structures through which tacit knowledge is exchanged. These networks are dynamic, fluid and shifting. There exists a gap in the production and utilization of research knowledge for tobacco control policy. Tacit knowledge held by experts in Ontario tobacco control networks is an integral means of managing and evaluating research knowledge. Finally, this study builds on Weiss’s concept of tactical model of evidence use by highlighting the utilization of research to enhance one’s credibility. Mieux comprendre le rôle des connaissances de recherche dans les réseaux de lutte contre le tabagisme de l’Ontario en trouvant réponse aux questions suivantes: 1) Comment gère-ton la recherche? 2) Comment évalue-t-on la recherche? et 3) Comment utilise-t-on la recherche? Analyse secondaire d’une étude qualitative fondée sur des entretiens individuels semi-structurés avec 29 participants menés entre janvier et mai 2006. Nous avions sélectionné les participants dans quatre ministères provinciaux (n=7), dans des organisations non gouvernementales (n=15) et dans des organismes de santé publique (n=7). Les entretiens ont été transcrits textuellement, puis codés et analysés à l’aide du logiciel de recherche qualitative QSR N7. Les aspects déontologiques de l’étude ont été approuvés par le comité d’éthique pour la recherche en santé de l’Université Western Ontario. Tout d’abord, nous avons observé une dissonance entre la préférence pour les allégations qui s’appuient sur des connaissances évaluées par des pairs, non biaisées et impartiales, d’une part, et le besoin d’informations rapides, « en temps réel », pour étayer les décisions stratégiques liées au tabagisme. Deuxièmement, les spécialistes de la lutte antitabac en Ontario possèdent déjà un grand savoir tacite. Les réseaux des ministères, des ONG et des organismes de santé publique sont les structures par lesquelles s’échange ce savoir tacite. Ce sont des réseaux dynamiques, fluides et changeants. Il existe un fossé entre la production des connaissances de recherche et leur utilisation dans les politiques antitabac. Le savoir tacite que détiennent les spécialistes des réseaux ontariens de lutte contre le tabagisme fait partie intégrante de la gestion et de l’évaluation des connaissances de recherche. Enfin, notre étude renforce le modèle tactique d’utilisation des données probantes de Weiss en soulignant l’utilisation de la recherche pour améliorer la crédibilité personnelle des décideurs.